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LES TECHNIQUES

Introduction

Planification d'actions psychologiques

Actions psychologiques
Propagande
Modèle de Tchakhotine
Propagande stratégique
Propagande tactique
Désinformation
Objets de la désinformation
Les mesures actives
Les signes
Les opérations
Les canaux
actions ciblées
La subversion
Conclusion
Bibliographie
Organigramme

LES MOYENS

Psycho technologies

Proposition de Loi
Recherches - Brevets
Sons manipulés
Brevets sons
Ultra-sons manipulés
Images manipulées
Expériences
les hologrammes

STRATEGIES

La diversion
Les stratégies
La connaissance

TOP SECRET

Operations Research

Techniques de manipulation des masses

Les signes

On peut utiliser plusieurs "signes" pour désinformer une cible : la parole, les écrits, les images, les documents vidéo ou cinématographiques. L'utilisation de faux (contrefaçon), qu'il s'agissent de phénomènes, d'actions, ou bien de documents, sera présentée comme spontanée. En utilisant plusieurs signes, on renforce la véracité du mensonge, en augmentant la teneur de son effet de désinformation. Durandin (1993) distingue deux types de mensonges : le premier d'ordre tactique, modifie directement la conduite de la cible. Le second d'ordre médiatique agit sur la cible par l'intermédiaire de son image publique. En plus d'utiliser l'information factuelle pour véhiculer le mensonge, on peut l'étayer de faux phénomènes auxquels la cible sera parfaitement perméable .D'autre part il est possible d'instaurer une échelle de valeur en se basant sur la portée et le poids de la parole et ainsi avoir un langage soutenu mais expurgé d'objectivité; l'accent devant étant mis sur la portée des mots et non sur les données objectives qu'ils sont censés contenir (Durandin 1993).

Le double langage est une forme particulière de désinformation consistant à informer différemment deux groupes distincts n'ayant aucun contact entre eux, au sujet d'un même évènement. Une variante du double langage suppose que les cadres de haut niveau des deux groupes aient l'exclusivité de la vérité (Durandin, 1993).

La photographie a toujours été considérée depuis son apparition comme le moyen le plus fidèle de représenter la réalité. Jusqu'à l'apparition des techniques numériques, le trucage photo nécessitait la mise en oeuvre de moyens très complexes, dont le résultat n'était pas toujours à la hauteur. Avec l'apparition des techniques numériques et des logiciels d'infographie, tout document peut être parfaitement contrefait, qu'il s'agisse de photos, de films, de vidéos, il est désormais possible de créer de toute pièce un document plus vrai que nature (Durandin, 1993).

L'utilisation de faux documents, est beaucoup subtile qu'elle n'y paraît. On peu certes falsifier un document, le cacher voir même le détruire, lui substituer un faux; mais on peut aussi créer un faux dans le but de l'attribuer à son adversaire après avoir créer un "faux phénomène" (que l'on fera passer pour spontané) justifiant sa prétendue découverte (Durandin, 1993). Dans le cas spécifique du document écrit sans témoins, on peut se laisser systématiquement une porte de sortie, en déformant tout simplement sa propre signature. Ainsi en cas de contestation ultérieure, il sera toujours possible d'affirmer en" toute bonne fois" n'avoir jamais signé; et laisser supposer qu'il s'agisse d'une fausse signature émise par vos adversaires. Quels qu'en soient les buts, les "faux" peuvent être soit utilisés à des fins tactiques, influençant directement le comportement de la cible; soit à des fins médiatiques, visant à nuire à sa réputation.