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Techniques de
manipulation des masses
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Les mesures
actives
Les mesures actives
comprennent toutes opérations directes visant à influencer les
récepteurs (Bloom, 1991). Elles sont habituellement clandestines et
exécutées par des services de renseignements (Bloom, 1991). Ces
mesures peuvent être des assassinats, de la diplomatie coercitive ,
du chantage sexuel sur l'élite étrangère, du terrorisme, du soutien
financier de partis politiques en dehors du pays, d'infiltration
d'organisation de masses , de formation de spécialistes (guérilla/antiguérrilla),
de sabotage ou d'aide international (Bloom, 1991).
Plusieurs de ces actions sont très coercitives par nature (par
exemple un assassinat) et se trouvent à la limite de l'usage de la
force militaire et de l'action psychologique. Ces mesures sont
incluses comme actions psychologiques car elles visent une
modification de comportements de la part de la cible (individu ou
groupe) et non pas sa destruction pure et dure. L'assassinat d'un
journaliste dans un pays se fait pour empêcher que les journalistes
parlent d'un événement sous peine de mort et non pas dans le but
qu'il arrête d'écrire. L'assassinat ne s'adresse pas à la victime
mais à tous ceux qui sont similaires à elle. Il est bon de noter que
ces mesures plus coercitives sont le fruits d'états n'étant pas
démocratiques.
Plusieurs de ces actions sont supportées par la désinformation
(cacher la source des actions ou les traces), par contre, les
mesures actives n'utilisent pas obligatoirement le mensonge.
L'assassinat d'un journaliste pour ne pas que les autres parlent ne
contient pas de désinformation dans la mesure où l'état ne cache pas
la source de ses actions. Un assassinat sur un journaliste dans un
autre pays, que les instigateurs déclarent provenant d'un autre
groupe contient de la désinformation.
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