Méthode Gesret : règles de base

Les clefs de la connaissance des effets ne se trouvent que dans celles des causes. (Ghazâlî. Le tabernacle des lumières)

Donc : soigner les symptômes ne conduira jamais à la guérison et condamnera le sujet à consommer des substances médicamenteuses, qu'elles soient allopathiques, homéopathiques ou autres.

la structure gouverne la fonction

Exemples :
la structure de l'oeil gouverne la fonction de la vision ou celle de l'oreille l'audition, la cause est entendue.
Donc dans la logique, la structure thoracique gouverne celle de la respiration.
L'erreur la plus grossière de la médecine, concernant la respiration, consiste donc à n'effectuer que des examens fonctionnels, jamais un seul examen structurel contrairement à TOUTES les autres spécialités.

Le corps est programmé pour assurer sa survie et celle de l'espèce, il ne fabriquera que ce qui lui est (ou semble) utile pour la conservation de son intégrité.

Donc : il réagira en conséquence en utilisant les moyens à sa disposition : cicatrisation, défenses immunitaires, sécrétions diverses (corporelles et comportementales)

La conscience du Moi est la vision qu'a le système central de tout l'ensemble du corps, au travers du système nerveux périphérique. (Antonio R Damasio)

Donc : tout dérèglement portant atteinte au système périphérique (absence d'information d'un territoire ou informations parasites supposées en provenir) aura un retentissement sur le comportement psychoaffectif du sujet.

Une pathologie (non transmissible) ne peut exister dans un secteur cutané, viscéral, ou autre que s'il existe une cause entre ce territoire et le système central.

Donc : pour qu'un eczéma (ou un psoriasis) se développe dans un secteur métamérique cutané précis, que des informations (vraies ou projetées) soient perçues par le système central comme provenant de ce territoire. Voir "Pathologies immunitaires : les zones cibles"
- de même pour les pathologies de type asthmatiformes : que des informations projetées soient perçues par le système central comme provenant du plexus pulmonaire.

Exemple : une information articulaire (subluxation chondrocostale) sera perçue comme un corps étranger tentant de pénétrer dans la/les bronche(s).

La première défense sera la toux pour en tenter l'expulsion ; la seconde sera le mucus pour l'enrober et le neutraliser ; la troisième (ultime défense) sera de spasmer la/les bronche(s) pour interdire une pénétration plus profonde.
Idem pour le spasme pharyngé : la compression du glosso-pharyngien se traduit par des paresthésies pharyngées (produites en temps normal par la présence d'un corps étranger) ; réflexe de toux qui augmente les à-coups sur la fibre ; augmentation de la toux ; spasme du pharynx en dernier recours : le corps étranger ne doit pas aller plus loin.

Hypothèse
- si une petite zone précise d'un endroit quelconque du corps est perçue comme "un trou", du au blocage des fibres qui n'assument plus la liaison avec le système central (ou médullaire), pourquoi la décision prise ne serait elle pas de "combler" ce trou en donnant l'ordre aux cellules périphériques de se multiplier (alors qu'après l'arrêt de la croissance, il n'existe plus que la réplication cellulaire).
Des cellules se multiplieraient pour combler "le trou", mais comme la liaison avec le système central n'est pas rétablie, elles continueraient à l'infini.
Ne serait ce pas là, le mécanisme d'une néoformation ?

Pour l'instant, je n'ai confirmation de cette hypothèse que sur les tumeurs du quadrant supéro-externe du sein, toujours conjointes à une très importante subluxation chondrocostale de la deuxième côte, du côté homolatéral.

Toute personne présentant une pathologie (non transmissible) cutanée, viscérale et/ou comportementale, présente systématiquement des dérèglements dans sa structure et ces dérèglements sont constants dans chaque type de pathologie.

Exemples :

  • allergies = première côte droite subluxée
  • asthme à l'effort = première côte et deuxième côte
  • bronchites asthmatiformes = première, deuxième et troisième côte
  • faux asthme ou spasme pharyngé = première cervicale et première côte
  • eczéma = première côte et T9 à droite (foie)
  • psoriasis = première côte et T9 à gauche (pancréas)

A la base : toujours un pelvis déstabilisé par une jambe courte (vraie ou fausse) ; asthme (allergies, eczéma), à droite ; psoriasis (et diabète) à gauche.

Les pathologies cutanées se développeront dans les territoires métamériques qui correspondent aux étages vertébraux, les plus en restriction de mobilité articulaire, et qui sont à l'origine de messages nociceptifs "projetés".
Exemples : l'eczéma au creux du coude est situé sur le territoire métamérique du premier étage thoracique, racine T1. Alors que la localisation classique d'un psoriasis du coude sera située sur le territoire de la racine C8 (sortie inférieure de la 7ème cervicale). Mais dans les deux cas, nous avons une correspondance avec le ganglion stellaire (premier ganglion thoracique).
L'eczéma du creux poplité correspond au secteur du deuxième trou sacré, alors que le psoriasis de la face tibiale externe correspond à la 5ème racine lombaire (l'avant du genoux, à la 4ème lombaire).

Les pathologies évoquées disparaissent d'elles mêmes après la restructuration parfaite des sujets qui en sont atteints

Exemples : un eczéma chez un nourrisson nécessite une séance (parfois 2) et environ trois semaines pour que toutes les lésions disparaissent.
Chez un adulte, entre 2 et trois séances, même délais.
Un psoriasis demande une première série de trois séances ; les premières manifestations de guérison sont visibles entre la 3ème et 4ème semaine. Les lésions commencent à se résorber par leur centre, laissant place à un épiderme normal. D'autres séances peuvent être nécessaires en cas d'arrêt de récession des lésions.
Il faut compter entre six mois et un an pour que tout disparaisse, suivant l'importance et l'ancienneté des lésions.
Le spasme pharyngé nécessite une ou deux séances et l'asthme (vrai) autour de trois séances suivant l'âge et l'ancienneté de la pathologie.